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Où avez-vous mangé, hier ?


Par un message au personnel du 11 janvier 2018 à 11h07, l'OIB nous a informés que les services de restauration seraient interrompus le jour-même au BERL, BU-5, EEAS, CCAB, MADO, PLB3, MO34 et L130.suite à une grève spontanée du personnel des concessionnaires CIANO et UNIJOLLY.

CONF/SFE, par son partenariat avec le plus grand syndicat belge ACV/CSC, a été informé que l'OIB était au courant depuis un certain temps des problèmes sociaux dans ces entreprises, qui feraient face à des grands problèmes de manque de liquidités (cash flow).

Ceci aurait des conséquences négatives sur les paiements des rémunérations des employés. En complément, il y aurait une situation de non-respect des conditions de travail et des pressions sur ce personnel. ACV/CSC soutient les employés concernés, et est à leurs côtés dans ce conflit social, avec la sympathie de CONF/SFE.

CONF/SFE, dans son rôle de défendeur des intérêts du personnel à la Commission, regrette de constater que l'origine des problèmes chez les fournisseurs se trouve dans la stratégie de saucissonnage de contrats de service, mettant différents concessionnaires en concurrence permanente à l'intérieur des différentes cantines à la Commission.

Ceci résulte maintenant en interruptions ponctuelles, voire bientôt des interruptions permanentes en cas de faillite des concessionnaires, d'un service de base à rendre au personnel. Lors de la présentation de cette stratégie par l'OIB il y a quelques années, CONF/SFE avait déjà averti l'OIB de ce risque, ainsi que d’un risque de mauvais traitement, pouvant aller jusqu'à l'exploitation, des employés externes par des concessionnaires se retrouvant en difficulté suite à cette mise en concurrence permanente et aux exigences contractuelles restrictives imposées par l'OIB dans les différents contrats-cadres.

CONF/SFE rappelle à l'OIB que le personnel, suite à toutes les économies faites dans la réduction des effectifs et à l'augmentation de son horaire de travail hebdomadaire jusqu’à 40 heures, se trouve sous pression permanente pour rationaliser, entre autres, le temps nécessaire pour manger. Ainsi, le personnel doit-il pouvoir déjeuner de manière rapide et efficace, sans trop de perte de temps et à des tarifs modestes, ce qui n'est pas possible en cas d'interruption soudaine ou permanente.

CONF/SFE demande donc à nouveau à l'OIB:

  • De procéder à la prise immédiate de mesures pour assurer la continuité des services de restauration dans toutes les cantines en cas d'interruption soudaine ou permanente à certains endroits;

  • De revoir sa stratégie de mise en concurrence des différents concessionnaires qui se démontre insuffisante, de préférence en retournant à la ré internalisation des services par du personnel statutaire comme auparavant;

  • D'examiner la possibilité d'accès au système de chèques repas pour le personnel, comme cela existe dans toutes les autres grandes entreprises internationales.

  • De prendre conscience du risque de nuisance à l'image de la Commission comme employeur indirect de personnel pour lequel les droits sociaux et les conditions de travail ne sont pas respectés.

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